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À l'origine, depuis fin 2015, les flexi-jobs étaient destinés aux personnes qui souhaitaient obtenir un revenu supplémentaire dans l'horeca. Le statut de « flexi-jobber » est ouvert aux personnes inscrites en tant que travailleurs auprès d'un autre employeur et travaillant au moins à 4/5 chez celui-ci.

Depuis le 1er janvier 2018, les autres employeurs peuvent également profiter de cette possibilité. Il est également devenu possible pour les retraités d'exercer un flexi-job.

Ce statut étant plus avantageux pour l'employeur et le travailleur qu'un emploi ordinaire, il est intéressant d'en examiner les possibilités lors de l'embauche de vos collaborateurs.
En tant qu'employeur, vous ne payez qu'une cotisation patronale de 25 %.
Le précompte professionnel et les cotisations normales de sécurité sociale ne s'appliquent pas.

En tant que travailleur, le salaire brut est égal à votre salaire net.

Pour quels employeurs ?

Il existe une liste restrictive de commissions paritaires au sein desquelles ce statut peut être appliqué :

  • CP 118.03
  • CP 119 Commerce alimentaire
  • CP 201 Commerce de détail indépendant
  • CP 202 Commerce de détail alimentaire
  • CP 202.01 Moyennes entreprises d'alimentation
  • CP 302 Industrie hôtelière (Horeca)
  • CP 311 Grandes entreprises de vente au détail
  • CP 312 Grands magasins
  • CP 314 Coiffure et soins de beauté
     

Si l'entreprise relève d'une CP de cette liste, elle est autorisée à faire appel à des « flexi-jobbers » également par le biais de contrats de travail intérimaire.

Pour quels travailleurs ?

Comme nous l'avons déjà expliqué, les flexi-jobs sont destinés aux personnes qui ont déjà un autre emploi et aux retraités.

Critères pour les travailleurs :

  1. Avoir fourni une prestation minimale de 80 % en tant que salarié au cours du trimestre de référence T-3 chez un ou plusieurs employeurs autres que celui où le flexi-job est exercé, le trimestre de référence étant le trimestre d'emploi du flexi-job -3 trimestres.
  2. Ne pas avoir été employé avec un autre contrat de travail d'au moins 80 % en tant que salarié chez l'employeur où le flexi-job est exercé.
  3. Ne pas se trouver en période de préavis (ou période couverte par une indemnité de préavis) en tant que salarié chez le même employeur où le flexi-job est exercé.


Et le salaire ?

Pour un flexi-job, les barèmes salariaux sectoriels ne doivent pas être pris en compte. Le flexi-salaire minimum est d'au moins 10,97 € (depuis le 01/01/2022) et est complété par un pécule de vacances de 7,67 % (0,84 €).

Les indemnités sectorielles éventuellement dues doivent également être versées aux flexi-jobbers. Par exemple : l'indemnité pour le travail du dimanche dans le secteur de l'horeca de 2 €/heure. Toutefois, ces indemnités sont considérées comme faisant partie du flexi-salaire et les mêmes cotisations et retenues s'appliquent.

En tant qu'employeur, vous êtes libre de verser un salaire plus élevé que le salaire minimum. Vous devez alors tenir compte du fait que la contribution patronale spéciale de 25 % est alors prélevée sur l'ensemble du salaire.

 

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